lundi 6 mai 2013

Compte rond dû ?

Chers amis,
Le compte-rendu de l'aventure ERF on Tour 2012 est sorti ! Si cela vous intéresse, nous pouvons vous le faire parvenir en format PDF. Vous pouvez laisser vos coordonnées dans les commentaires ou nous écrire à notre adresse erfontour@yahoo.fr si vous souhaitez le recevoir. 
L'équipe 2012 ne pourra pas continuer cette année. Y aura-t-il une suite ? mystère... Mais nous pouvons témoigner de ce qu'une telle aventure, modeste et pleine d'espérance, est possible. Alors que vogue la galère, à la grâce de Dieu !


vendredi 24 août 2012

ERF on Tour 2012, Ze vidéo !

Oyez oyez, voici nos bobines fatiguées au bout de deux semaines d'ébouriffantes aventures, dans la vidéo officielle ERF on Tour 2012, avec un lien bonus à la fin (et un chat relou, et un train, mais pas de raton-laveur, on y pensera la prochaine fois). 

Evangéliser à la sauce réformée... c'est possible ? on se pose la question et même, on y répond...



dimanche 29 juillet 2012

En liberté


Tout cela a commencé en liberté. Liberté de nous réengager dans une nouvelle expérience ERF on Tour. Liberté de choisir où aller… chez les pasteurs missionnaires de l'Est en l'occurrence. Liberté de définir le programme et même d'accepter de faire ce qui ne nous convenait pas, car la liberté ne consiste pas à faire uniquement ce qui nous plairait mais aussi ce qui pourrait nous bousculer. Eh bien, mes amis, c'est incroyable. C'est unique et du hors du commun d'avoir pu vivre de cette liberté. 
Cela s'est poursuivi dans notre vie de groupe, entre nous. Tout pouvait être dit et tout était accueilli avec écoute et respect. Respect non pas passif et inerte mais dans la discussion et le débat, dans le "eh bien moi je ne vois pas ça comme ça", pour être poli. C'est sur cette même liberté que nos échanges avec Patrice Fondja et Eric Perrier, nos chers pasteurs missionnaires, ont été bâtis. Peu de fois nous avons retenu nos langues pour dire notre désaccord profond ou léger. Peut-être que parfois nous aurions pu user un peu plus de cette belle liberté pour dire ce qui résonnait positivement en nous, emportés tout naturellement un peu plus par ce qui nous froissait, lors de nos échanges.
Notre aventure a fini comme elle a commencé : en liberté. Liberté du beau témoignage de notre camarade Eloïse lors du deuxième et dernier "Culte Café Croissant", cette fois-ci à Chaumont. Elle s'est présentée en toute simplicité et surtout en vérité. Pas de témoignage fracassant avec une vie dépravée, de droguée, de fille facile ou que sais-je dont elle se serait détournée grâce à Jésus selon un schéma un peu convenu d'avance. Non, on y a entendu sa vie de fille de pasteur, influencée positivement dès le plus jeune âge par ce qu'elle vivait dans l'Eglise et puis par ce camp au Cameroun, depuis la préparation jusqu'au séjour en tant que tel. Sans rentrer dans de plus amples détails, elle a pu voir dans la vie de ces jeunes camerounais engagés dans l'Eglise une façon de vivre leur foi qui l'a marquée. Dans tout cela, et bien au delà, elle a pu voir la présence de Dieu dans sa vie. Je me sens un peu gêné d'écrire cela, refaisant un peu son témoignage à sa place, mais c'était marquant et en rendre compte ici, quitte à trahir son expérience de foi, en est tout simplement l'expression. A ce titre, le témoignage d'Alexandre, un jeune homme du coin qui avait croisé notre groupe avec joie, était complémentaire et bienvenu. Lui, avait eu besoin de déposer de lourds fardeaux aux pieds d'un Jésus qu'il venait tout juste de rencontrer pour se voir offrir ce magnifique chemin de liberté. Ce chemin de vie. Il a choisi la vie alors qu'il marchait sur un chemin de mort. 
La toute dernière liberté qui nous a été donnée et dont on s'est saisi, c'est ce temps de parole que nous avons pu avoir pour faire le bilan de notre aventure. Tout avait déjà décanté et avait été partagé d'une quelconque façon en amont, entre nous ou directement avec les pasteurs de l'équipe pastorale missionnaire. Discussion paisible et pleine de recul. Cela faisait suite à l'interview de Rémi qui devait nous quitter plus tôt et avant nos cascades filmées pour alimenter de façon joyeuse notre vidéo officielle ERF on Tour 2012. 

Voilà… c'est une nouvelle page de tournée, une histoire pas tout à fait classée, une pointe de nostalgie qui commence à nous guetter, pour peut-être ailleurs, plus loin, en présence d'autres, nous retrouver avec toujours cette liberté car…

"C'est pour être vraiment libres que Christ nous a libéré." Galates 5,1

vendredi 27 juillet 2012

Comme un souffle fragile

Ce pauvre Elie n'a pas eu le temps d'arriver jusqu'à l'Horeb. Il pleuvait ce matin en forêt pour notre randonnée Walk and Pray. Ce qui, compte tenu du texte, était assez ironique (cf 1 Rois 17,1). On a sauté par-dessus les flaques et les mares à sangliers avant de jeter l'éponge (trempée) et de rentrer faire les courses pour les préparations culinaires de l'après-midi. Ca a turbiné dans la cuisine des Perrier, avec quiches, tartes et autres cakes divers pour la soirée contes bibliques qui se voulait conviviale, au sec et non ravitaillée par les corbeaux. Pendant que les uns répétaient les chants du soir et les transitions musicales entre les contes, les autres mettaient la main à la pâte.
Ce soir nous avons donc suivi de clairière en clairière un Naaman-chêne, rit aux facéties de la folie qui donnait en son jardin une garden-party, suivi les mésaventures de deux pigeons, souri quand les enfants sont allés dans le jardin jouer au ballon, sursauté avec le djembé lors de la chute des écureuils, attendu un coup de fil dans un atelier poussiéreux et marché dans la poussière avec le dixième lépreux. Des mots simples, quand la parole s'échappe, se dit. Nous avons vécu simplement ce temps, mesurant combien la simple présence de chacun changeait tout. Ca aurait pu être autrement, et ça ne l'était pas.
Faut-il toujours mettre des mots sur ce qui a été vécu ? Repenser les choses et se les dire ? Ne peut-on croire qu'on peut simplement les vivre ? Si. Alors ce soir nous nous contentons de lire l'approche du souffle gracile au-devant d'Elie et d'observer les éclairs qui orangissent l'horizon. Demain est un autre jour. Demain, nous saurons ce que nous pensons en nous laissant prendre encore une fois au jeu de l'écoute de l'autre. Un jeu de mots, de foi, d'espérance. De trace fragile et toujours renouvelée.
Ah si, quand même : vous pouvez désormais mettre votre grain de sel dans la pâte en laissant des commentaires au bas de chaque billet. Ne vous en privez pas... vous nous ferez la grâce de la trace laissée en écho... 

jeudi 26 juillet 2012

L'attente de la rencontre


Quand un monsieur qui n'avait jamais eu le temps de se promener au bord du canal le fait pour la première fois de sa vie en sortant de chez son banquier avec des idées noires et des montagnes de soucis, qu'il croise des étudiants protestants et les félicite de protester contre cette chienne de vie, qu'il accepte une boisson fraîche puis parle, longuement, de lui, de sa vie, de cette sale année qu'il a passée et du sens de la vie qui décidément lui échappe... quelque chose se passe, qui ne se serait pas passé autrement ni ailleurs. 
Beaucoup moins impressionnés à présent à l'idée d'aller à la rencontre de tous, au hasard des pas qui poussent les uns vers les autres, nous avions installé notre petite table, nos boissons et notre quizz sur le protestantisme au bord du canal. Il était bien ce quizz, pour retrouver parmi plusieurs propositions les six grands principes du protestantisme ("Marie n'a pas existé", "Vade métro Satanas", "Sola Scriptura" et "C'est l'argent qui mène le monde", cherchez l'intrus), mais il n'a servi à rien, faute de public intéressé. Mais en reparlant ce soir de notre journée, on s'est dit que c'est nous qui avions besoin d'organiser à chaque fois quelque chose, une animation, une proposition, destinée peut-être à nous protéger nous, à cadrer cette fameuse rencontre toujours inattendue. Pas de quoi s'en inquiéter d'ailleurs, on en a besoin et c'est tout. Le principal reste qu'on se laisse bousculer dans ce cadre par la parole de ceux qui nous rencontrent ainsi, que notre propre parole ne s'en trouve pas enfermée et qu'une Parole puisse émerger au milieu de tout ça, parfois, de façon inattendue toujours. Il y a eu aussi une dame rencontrée la veille au marché et repartie le pas léger, un monsieur du voyage à la verve décapante, des enfants à vélo, des canards esseulés, des baigneurs à bouée crocodile dans l'étang à côté, un petit garçon en maillot de bain, des moments d'attente, du vide, des démonstrations de gestes du gendarme... Il y a eu tant de choses, dans un temps qui nous a semblé parfois vide. Il n'y a pas eu rien. Du simple fait de se rendre visibles et disponibles, quelque chose se passe. 
L'Eglise visible : et si ça suffisait déjà ? L'Eglise qui se montre, qui se dit. Ce n'est pas très compliqué. Tous ces gens qui ne viennent pas dans nos temples reçoivent-ils ainsi quelque chose de l'Evangile ? ça, c'est une autre question qui reste au coeur de nos débats. On rechigne toujours à être explicites au sens où nous aurions en réserve un témoignage susceptible de convaincre ou d'"accrocher". Ce n'est pas simple, de dire où nous plaçons notre confiance. La simplicité du témoignage proposé par les Eglises évangéliques a pourtant, nous le sentons bien, le mérite de répondre à un besoin très fort, et on ne peut pas se contenter de dire que ça n'est pas notre théologie, il faut bien le prendre en compte. Alors comment faire en sorte qu'il puisse y avoir une rencontre qui ne comble pas simplement un besoin ? 
Ce soir, nous étions invités à rejoindre un barbecue organisé par une communauté évangélique de Chaumont-Neufchateau-Epinal et nous avons parlé longuement avec Yannick, un des pasteurs. Il accompagne un camp de jeunes qui se sont lançés aussi dans l'évangélisation. Entrer chez quelqu'un pour demander un verre d'eau et parler... c'est si simple. Et c'est compter sur l'hospitalité, la demander. C'est toujours un risque. Risque de la rencontre, de la parole échangée. Du témoignage... Il y a quelque chose à penser là, et à vivre. Tiens, hier, notre texte de méditation c'était le début de Luc 10, l'envoi des 70 disciples. "Vous entrerez dans une maison"... Ces disciples sont appelés à annoncer la venue du Royaume de Dieu, avant même que Jésus n'arrive dans ces villes où ils passent. Et dans cette maison précise dans chaque ville, ils annoncent le Royaume de Dieu, ce qui les rend joyeux... 
Qu'on entre dans une maison ou dans un moment partagé, on entre dans l'intimité des gens. Il faut bien s'y faire. Il y a un moment où il n'y a plus que le moment singulier de la rencontre. Nous avons écouté, donc, aussi, Yannick nous dire sa joie à partager la Bonne nouvelle, nous expliquer que c'est contre le péché dans le monde qu'il faut lutter pour améliorer ce monde, nous parler simplement et avec un sourire rayonnant de cette vie qu'il a mise au service du Seigneur. 
Nous venons auprès de tous ces gens et sommes touchés nous-mêmes de ce que nous entendons. Ce n'est pas seulement que ça nous fait réfléchir et comprendre des choses sur nous-mêmes, ni que nous pensons autrement ce que peut faire notre Eglise pour aller au-devant de tous ceux qui n'en font pas partie sur le papier... C'est autre chose. On a du mal à mettre le doigt dessus. Peut-être que c'est normal.
Et puis c'est aussi, dans le quotidien, les fous rires autour d'une coupe de cheveux, le matelas gonflable qui se dégonfle, la tisane partagée à l'heure des étoiles filantes, la dent qu'une petite souris va bientôt venir chercher, le travail commun pour choisir des chants et établir le déroulé de la soirée "contes bibliques" de demain chez Eric. C'est encore la balade de demain matin, en forêt, à lire en plusieurs étapes le chemin d'Elie vers l'Horeb et ce qui s'ensuivit. C'est aussi la vaisselle et les courses, la popotte sur le réchaud, le café du matin, la douche trop froide et le soleil trop chaud. Le ciel plein d'étoiles à l'heure où chaque nuit l'un de nous finit le billet de blog du jour. La voiture dont il faut débrancher la batterie le soir. La prière commune. Les chants de table avant le repas. Les bobos. Les manies et le corollaire des amicales moqueries. Les projets des uns et des autres qui continuent pour chacun, le reste de l'été qui se profile, le moment du départ qui approche, l'orage prévu samedi. 


Quand à savoir où tout ça nous mène, ça... ça ne nous appartient pas.

mercredi 25 juillet 2012

Gratte huit taies





Encore une matinée pleine d'appréhension au camping de Chaumont. Il ne manque plus qu'à rassembler les carnets de photos, les post-it multicolores, acheter des stylos et des boissons, prendre sous le bras droit le paper-board, sous le bras gauche la planche d'exposition, et en route pour un petit coin de rue, tout près du marché couvert en centre-ville. Ce matin-là, c'est le photo-langage que nous proposons aux habitants de Chaumont, afin d'engager une conversation autour de différentes illustrations. Alors, mes chers amis, quel est le sens de la vie, et qui est Dieu pour vous ? "Oulà, c'est compliqué, vous m'en demandez trop !", il y a les sourires gênés, les non-merci polis, ceux qui nous contournent, mais certains s'approchent, intrigués, tandis que d'autres se prêtent au jeu après notre interpellation. Certains ont du mal à héler des gens dans la rue, alors que d'autres ont l'air d'avoir fait ça toute leur vie !
Il peut naître de ces approches de longues discussions : une fois de plus, ils veulent nous parler d'eux, de leur vision du monde, de leur compréhension personnelle de la vie, de leur perception de Dieu, de la religion, des religieux. La photo d'un perroquet au creux des mains interpelle de nombreuses personnes, qui font remarquer que la nature est belle, et s'interroge s'il n'y a pas quelqu'un là-haut qui y serait pour quelque chose. Une femme voilée, en plein ramadan s'approche elle aussi, et laisse un mot sur un post-it bleu "Allah donne le courage, la bonne santé et tout ça". La photo d'une porte verrouillée fait surgir quelques souvenirs bibliques : "Frappez et l'on vous ouvrira". Il n'est pas question de grands débats théologiques, mais nous laissons libre-cours à la réaction des gens que nous croisons, afin qu'ils puissent noter ce qu'ils souhaitent : "L'entraide", "Le début d'une vie nouvelle", "Dieu est amour", "porte fermée ou porte à ouvrir?", "Qui suis-je" ? Il ne s'agissait pas ici de témoigner clairement de notre foi, mais plus simplement d'aller à la rencontre des habitants, de faire acte de présence comme pour affirmer que l'Eglise est là et qu'elle se place au service et à l'écoute de la cité et de ses habitants.



Il fallait trouver de l'ombre dans l'après-midi pour faire face à la chaleur écrasante, tenter de somnoler, faire un tri dans les photos et dans les vidéos du séjour, faire un débriefing, l'air de rien. Puis en fin d'après-midi, armés d'un ballon de football, de raquettes, de balles de ping-pong, c'était l'heure d'aller voir ce qu'il se passait dans le quartier populaire de la Rochotte. Quelques enfants étaient présents, à l'ombre, attendant que le temps passe, que le soleil se couche ou se fasse moins piquant. Très rapidement, un groupe de garçon s'est rassemblé sur le terrain de foot et a entamé un match. Pendant ce temps, des filles, timides au début, ont tenté l'apprentissage du tennis de table. On riait et on s'amusait, on retenait plus ou moins bien les prénoms de chacun et de chacune, et de plus en plus d'enfants arrivaient et très vite les six raquettes étaient trop peu et il eut fallu deux ballons pour bien faire. On s'intéressait à leur vie de quartier, à leur frères et soeurs, à leur origine, à leurs vacances. Les enfants qui jouent à la Rochotte ne sont pas du tout malheureux, ils se connaissent tous, et forme un incroyable clan de gamins.
Une petite perchée sur son vélo m'a demandé, "Mais toi m'dame, tu reviendras demain pour jouer avec nous ?" "Euh, non..." "Et la semaine prochaine ?". Moi, il n'est pas prévu que je revienne, non, mais j'ai entendu dans cette question quelque chose qui disait, merci c'est sympa d'être venu et on aimerait bien que ça recommence, parce que c'est vrai qu'ici parfois on est un peu livré à nous-même. Qu'il est bon de donner 3 heures de son temps pour venir s'amuser, comme ça, gratuitement et sans arrière-pensées. C'est vrai, c'est dommage d'avoir deux belles tables de ping-pong et de s'en être jamais servi avant, parce qu’on n’a pas ce qu'il faut ! L'Eglise a aussi sa place ici, au coeur de ce quartier, tout simplement pour donner de son temps, affirmer la gratuité comme évangile et regarder s'illuminer les visages.

mardi 24 juillet 2012

L'en gage, l'en jeu...


Nous voulons nous positionner en écoute, parole et partage… c’est beau, dit comme ça !
Ecouter, nous considérons souvent que c’est seulement être là sans être là, dans l’inactivité.
Parler, cela nous rappelle peut-être d’abord cette chanson « parole, parole, parole ».
 Partager aurait tendance à nous évoquer parfois « partage du territoire », où chacun prend sa part et reste de son côté, chez lui avec ce qui le nourrit personnellement.
Alors, si on ajoute à ça nos quelques coups de soleil en se levant le matin au camping de Chaumont, nos chers lecteurs peuvent se dire « c’est la glandouille » pour eux! Si on considère en plus l’image selon laquelle, avec le soleil trop brûlant, on préfère rester un peu à l’ombre. On peut s’interroger sur notre action à Chaumont.
Pourtant pour nous dans l’équipe ERF on Tour, « écoute, parole, partage » ce serait plutôt accepter de vivre autrement la relation avec ceux que l’on rencontre pour que chacun de ces moments puissent aussi nous transformer avec cette présence de Dieu dont la parole permet de cheminer assurés de son Amour et de sa grâce. « Choisis la vie, afin que tu vives »
Comment vivre ce chemin en Eglise pour éprouver une relation vivante avec le Christ ?
C’est une des questions qui conduit la réflexion de l’Equipe Pastorale Missionnaire. Donc, non, être missionnaire, ce n’est pas à l’image que l’on a pu voir au musée de Wassy, des dragons qui convertissent les protestants au temps des guerres de religions (en écho à une petite blague lancée lors de notre visite), mais c'est plutôt adopter une position particulière. Allez voir hors des Eglises les gens là où ils en sont dans leur quotidien et leur proposer des témoignages chrétiens.
Aujourd’hui, donc, après une bonne préparation de la semaine avec Eric, où on a pu partager nos visions du programme pour les porter à nouveau avec enthousiasme et se préparer à des rencontres nouvelles, nous avons été invités à rencontrer des membres de la communauté catholique. Vrai moment de convivialité avec l’accueil d’un sourire-arc-en-ciel au dessus de la maison de nos hôtes! Puis un repas et des questions aux uns et aux autres… sur les engagements associatifs en tant que catholique, l’activité du diacre et des équipes de coordination laïques au sein de l’Eglise Catholique. Mais également des questions sur ce que vit le protestantisme en parallèle avec le sacerdoce universel, pour lequel tous les croyants ont la même place devant Dieu et sont tous prêtres.
Et pour faire vivre nos Eglises respectives, pour que le message continue d’être porté, quelles solutions ? Quelque chose qui nous échappe, qu’on appelle l’Esprit Saint qui agit en nous. Le langage que nous portons, c’est toujours une question dans nos partages et nos rencontres.
D’ailleurs est-ce que les tourterelles sont des colombes, de la famille des colombidés ou des ramiers, ou s’agit-il de pigeons ?
L’Esprit comme une colombe souffle où il veut !